Chaque semaine, des jeunes de la Mission locale de Rouen racontent la façon dont d’autres jeunes vivent leur âge. Aujourd’hui, 24 ans.
Tom : « Une année mouvementée »
« Je pars dans tous les sens ». Tom Habbar, qui vient d’achever sa 24ème année le 16 mars dernier, a toujours vécu dans la métropole de Rouen, à Déville-les-Rouen. Il a d’ailleurs obtenu un Baccalauréat Scientifique, option latin et informatique au lycée Camille-Saint-Saens en 2017. Il a ensuite commencé une licence d’informatique au campus du Madrillet, ou il navigue entre L1, L2 et L3 pendant six ans, sans obtenir le diplôme. « Je trouve qu’il y a un aspect trop théorique sur des choses qui parfois ne sont plus à jour. C’est insupportable ! », s’agace-t-il.
En 2023, il alterne les contrats professionnels, les évènements, et un voyage dans le sud de la France. « C’est l’année où j’ai pu tester le plus de choses. C’était assez mouvementé ! » constate avec satisfaction le jeune homme qui vit avec sa famille. Il a tout d’abord commencé par un Service civique à l’université de Rouen, en soutien aux associations étudiantes. En juin, il est prolongé par un contrat de 2 mois en tant que coordinateur de projets. Il finira l’année avec un nouveau contrat, aidant notamment à l’organisation de « Campus en Seine ». Depuis avril dernier, il est inscrit à la Mission locale de Rouen.
« Créer une agence pour les créateurs de contenus »
Passionné par la création de contenus, il anime une chaine twitch, où il propose des podcasts à base d’interviews et de discussions : « s_iroh ». Il participe à ce titre en septembre dernier à la Chibi Rouen, une convention axée majoritairement sur la culture japonaise où il tiendra un stand. « C’était très fun », souffle-t-il, en évoquant déjà un autre projet : « Je commence à me pencher sur la création d’une structure qui aiderait les créateurs de contenus ». Il rève de créer une agence afin de venir en aide et de former les acteurs de la communication. Il pense débuter sous une forme associative, avant de créer une veritable entreprise. « Je fais plein de choses, mais je sais ce que je veux faire. C’est juste que je ne me considère pas assez expérimenté pour le réaliser » analyse Tom. « Je me sens autant perdu que les gens de mon âge. On est tous un peu perdus mais à différents stades ». juge-t-il dans un sourire.
Propos recueillis par Emma Baudoncq
Cet article a été réalisé lors d’un atelier d’écriture de la Mission locale de Rouen, dans le cadre d’un projet soutenu par la Drac Normandie et le Club de la presse et de la communication de Normandie.